Bienvenue à tous ceux qui aiment lire ...

Lire, pour moi, c'est échapper au quotidien tout en restant proche des hommes et de leurs réalités ...

samedi 25 juin 2011

La délicatesse de David FOENKINOS

 Gallimard Folio Ed 2009, 209 P. 5,90 E
LC avec ASPHODELE, ANNE et ANNE et CATIE. C'est donc ma première LC, je m'applique et suis curieuse de connaître le sentiment de mes copines. Livre à prix littéraire, à forte notoriété holla, soyons sérieux.
L'histoire assez banale au demeurant est celle des rencontres, pourquoi lui, pourquoi elle ou pourquoi pas ?
Celle de Nathalie et de François et puis celle de Nathalie et de Markus, car François disparaît prématurément. Donc une histoire triste me direz vous, un deuil, l'absence et la renaissance. Oui, mais en fait elle ne l'est pas, tout bonnement parce que l'auteur nous propose des "cut", des interruptions de l'image si j'ose dire qui nous empêchent de tomber dans le mélo dirons certains, mais qui  pour ma part m'ont tout simplement empêcher de rentrer dans l'histoire.
Dommage, mais ni François, ni Nathalie, ni Markus ne m'ont vraiment touchée, ils sont passés sous mes yeux et seront très vite oubliés.
Livre à mon sens bourrés de stéréotypes, Nathalie et Markus ou la Belle et la Bête, Nathalie la working woman, promotion canapé et j'en passe.
Au final ce livre porte bien mal son titre, car pour ma part il na rien de délicat. A lire sur un quai de gare ou dans un aéroport afin de passer le temps, sans plus.

La délicatesse de David Foenkinos

Gallimard, folio, 2009, 209 p., 5.90€ 
Lecture commune avec Asphodèle, Elisabeth, Anne, Estellecalim , Mango , Mélusine , Plaisir des mots et Georges  ...
Un petit roman facile et léger, léger, léger comme une bulle de savon. Une histoire, pardon, deux histoires d'amour à la suite qui se lisent sans aucun effort et qu'on suit volontiers sans s'impliquer plus que ça !
Malgré cet avis assez terne, je dois reconnaître que j'ai été sous le charme du début à la fin sûrement grâce à l'humour et que j'ai volé du temps à droite à gauche pour picorer le texte et achever ma lecture.
Mais bon, voilà un roman que j'aurai oublié dans un mois ... Pourquoi ?
L'auteur n'analyse jamais en profondeur, il raconte en restant à la superficie des choses et cela donne une grande facilité de lecture mais aussi un sentiment de vide, il me charme mais ne retient pas mon attention.
Son discours peut se résumer à cette pensée d'"un philosophe polonais" (je me demande si ce fameux philosophe n'est pas tout simplement D.Foenkinos himself !) : "Il y a des gens formidables qu'on rencontre au mauvais moment. Et il y a des gens qui sont formidables parce qu'on les rencontre au bon moment". Un peu court quand même, non ?
Cela m'entraîne à me poser LA QUESTION : qu'est ce que j'attends de la lecture ? Et je sais que je n'attends pas qu'un simple divertissement, j'attends aussi une aide, des éléments de compréhension de ma vie de tous les jours, de mes relations aux autres et là, bernique, D.Foenkinos retire ses billes et me laisse sur ma faim. Faut que je me débrouille toute seule dans la jungle des sentiments.
Voilà ce qui me gène dans ce roman qui affiche (un peu trop) crânement en couverture "Le roman aux 10 prix littéraires" !
Je le conseillerai (oui, quand même) à quelqu'un qui sort d'en prendre après une rupture difficile ou à un convalescent qui se fatigue vite.
N'oubliez pas de lire la critique d'Elisabeth, ci-dessus, attention elle a sorti ses griffes ;o)
@@@@@