le livre de poche jeunesse, 2009, 375 p., 6.90€
Un polar agréable, prêté par Lisa, une élève de 3e grande lectrice, qui l'a beaucoup apprécié.
Dans "Le cueilleur de fraises", le précédant volume (que je n'ai pas lu), on fait la connaissance de Jette et Merle, deux lycéennes et de quelques autres personnages récurrents.
Cette fois-ci, les deux amies vont chercher Ilka, la petite amie de Mike leur charmant et très sympathique colocataire. Ilka, belle et fuyante, disparue brusquement après qu'une mystérieuse voiture ait été remarquée à plusieurs reprises dans sa rue ...
Pas d'intrigue dans ce roman puisqu'on connait dès le départ le coupable et son projet. En revanche, un vrai portrait psychologique, par petites touches mais dense quand même, idéal pour des élèves de collège qui commencent à accéder à une littérature plus mature.
Pour moi, à l'âge avancé que j'ai actuellement, je préfère nettement les polars aux thèmes plus sociaux, historiques ou ethniques ;o))
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Bienvenue à tous ceux qui aiment lire ...
Lire, pour moi, c'est échapper au quotidien tout en restant proche des hommes et de leurs réalités ...
samedi 21 mai 2011
Le Noël d'Auggie Wren de Paul Auster
Actes Sud Junior, ill. Jean Claverie, 1991/98, 10€, 30p.
Paul Auster a inventé ce conte de Noël malicieux en 1990 sur une commande du New York Times, inspiré par sa boite de cigares ! Il a écrit ce texte tout en finesse, empreint d'humanité et d'émotion, bien loin de l'imagerie conventionnelle de Noël ...
Sa publication en jeunesse est étonnante mais après tout, l'essentiel pour nous est de pouvoir le lire !
L'histoire : Paul Benjamin, le narrateur, doit écrire un conte de noël pour le New York Times et son ami, Auggie le vendeur de cigares, va le tirer d'embarras en lui racontant une histoire vraie qui lui est arrivée il y a quelques années à Brooklyn ...
On ne saura jamais si l'histoire d'Auggie est vraie ou non, après tout c'est un conte, mais on verra que les mots peuvent alléger le quotidien, que mentir peut faire du bien, que la fiction a son poids de réalité et que l'amitié se noue autour des mots aussi.
Impossible de parler du conte sans évoquer le film "Smoke", réalisé par Wayne Wang en 1995. Lorsqu'il en a écrit le scénario, Paul Auster y a inclus ce petit bijoux (dernière partie et générique de fin sur une chanson interprétée par un Tom Waits à la voix plus que rocailleuse). Auggie et Paul Benjamin (alter ego littéraire de Paul Auster) sont joués respectivement par Harvey Keitel et William Hurt, tous deux au sommet de leur art, qui ont largement contribué au succès du film : portraits par petites touches de quelques habitants de Brooklyn, tous esseulés mais qui, peu à peu, se construisent une famille de cœur. Comme dans le conte, au centre du récit se trouve un hommage à la fiction sous toutes ses formes (parole, photo, écriture, cinéma ...) porteuse d'émotion, d'humanité, d'humour, de rêve et qui aide à supporter le quotidien ...
Si vous n'avez pas vu le film, dépêchez vous, il en vaut la peine rien que pour le regard pétillant d'Harvey Keitel et pour les nombreux clins d’œil ! Pour voir le générique de fin, c'est là.
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Paul Auster a inventé ce conte de Noël malicieux en 1990 sur une commande du New York Times, inspiré par sa boite de cigares ! Il a écrit ce texte tout en finesse, empreint d'humanité et d'émotion, bien loin de l'imagerie conventionnelle de Noël ...
Sa publication en jeunesse est étonnante mais après tout, l'essentiel pour nous est de pouvoir le lire !
L'histoire : Paul Benjamin, le narrateur, doit écrire un conte de noël pour le New York Times et son ami, Auggie le vendeur de cigares, va le tirer d'embarras en lui racontant une histoire vraie qui lui est arrivée il y a quelques années à Brooklyn ...
On ne saura jamais si l'histoire d'Auggie est vraie ou non, après tout c'est un conte, mais on verra que les mots peuvent alléger le quotidien, que mentir peut faire du bien, que la fiction a son poids de réalité et que l'amitié se noue autour des mots aussi.
Impossible de parler du conte sans évoquer le film "Smoke", réalisé par Wayne Wang en 1995. Lorsqu'il en a écrit le scénario, Paul Auster y a inclus ce petit bijoux (dernière partie et générique de fin sur une chanson interprétée par un Tom Waits à la voix plus que rocailleuse). Auggie et Paul Benjamin (alter ego littéraire de Paul Auster) sont joués respectivement par Harvey Keitel et William Hurt, tous deux au sommet de leur art, qui ont largement contribué au succès du film : portraits par petites touches de quelques habitants de Brooklyn, tous esseulés mais qui, peu à peu, se construisent une famille de cœur. Comme dans le conte, au centre du récit se trouve un hommage à la fiction sous toutes ses formes (parole, photo, écriture, cinéma ...) porteuse d'émotion, d'humanité, d'humour, de rêve et qui aide à supporter le quotidien ...
Si vous n'avez pas vu le film, dépêchez vous, il en vaut la peine rien que pour le regard pétillant d'Harvey Keitel et pour les nombreux clins d’œil ! Pour voir le générique de fin, c'est là.
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