Editions Velours, 2011, 209 p., 16€50
Si vous voulez éviter le coup de blues ... ignorez ce roman !
Malgré un titre alléchant, il ne tient pas ses promesses : personnages inconsistants et intrigue inaboutie. Il effleure seulement Marseille, ma belle ville dure et colorée, et la teinte d'une nostalgie du passé gnangnan servie par un style sec du début à la fin.
J'en regretterais presque Izzo, Carrese et cie. Au moins, chez eux, Marseille sent fort, la galère suinte même là où on veut la cacher, ses contrastes nous arrivent en pleine gueule ... Marseille n'est pas une ville "clean", trop pauvre depuis toujours, trop populaire !
Les personnages ressemblent à Alain Delon, dixit l'auteur, hélas pour nous, les voilà donc profitant du système sans rien donner en retour, enrichis par les affaires, blasés, solitaires et ... vieux au plus profond d'eux mêmes. Antipathiques.
Ajoutez des noms de rues fictifs et un prétendu "lexique du parler marseillais" qui aligne péniblement 16 mots. J'emprunte à Montherlant son : "Roule torrent de l'inutilité" ("Le maître de Santiago") !
A éviter.
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Marseille est multiple avec tant de facettes que nous pouvons tous avoir une vision différente de cette ville et que chacun y a des souvenirs personnels colorés ou gris, tendres ou violents.
RépondreSupprimerIl n' y a pas qu'une image de Marseille, codifiée. Heureusement, je l'espère!
Enfin un roman sur Marseille qui évite les poncifs et l'aspect "sur joué" et qui décrit bien le Marseille des années soixante que j'ai connu. A conseiller donc!
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