Le livre de poche, ill. Léon Spilliaert, 2007, 6.50€
Au centre de kinésithérapie où je me rends 3 fois par semaine, il y a peu de lecteurs. On les remarque tout de suite : dans le box du praticien, ils ne quittent pas leur livre et, de semaine en semaine, les ouvrages s'enchaînent. D'entrée, on se sent en pays de connaissance, une certaine complicité se noue et je remercie infiniment la lectrice qui m'a suffisamment fait confiance pour me prêter "la rêveuse d'Ostende", même si mon avis est mitigé.
La rêveuse d'Ostende rassemble 5 nouvelles dont la première donne son titre au recueil. L'auteur écrit bien, très bien, et disons le, trop bien. Le style est si léché, l'histoire coule tellement de source qu'on n'a plus grand chose à attendre, à découvrir et nulle surprise ne nous cueille au détour d'une page ! Quelle frustration pour le lecteur, on a envie de dire : allez, travaille moins tes textes, lâche un peu et embarque nous ! Heureusement, passé les deux premières nouvelles, on se laisse enfin prendre par "la guérison" et "mauvaises lectures" ...
Ouf !
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