Un brûlot qui fait du bien ! Une saine indignation !
Ils ont grandi derrière les grilles du Lycée La Providence, à Amiens.
Mais très vite, tout les a séparé ... Quand l'un choisit les hautes sphères de la politique et de la finance, l'autre devient journaliste et se bat contre les inégalités sociales, au plus près des gens modestes.
L'un s'enrichit chez Rothschild, l'autre gère à grand mal son journal Fakir.
L'un est sélectionné pour les "Young leaders" américains, est invité au groupe de Bilderberg et une voie royale s'ouvre devant lui, parrainé par de grands chefs d'entreprise et les hommes politiques de poids, tout lui réussit.
Ruffin, lui, va au devant des gens, défend les licenciés économiques, mouille la chemise pour Fakir, avec de grands moments de découragement. Il donne la parole aux pauvres, aux laissés pour compte, aux Monsieurs Toutlemonde. Certains témoignages retranscrits dans le livre sont émouvants et touchants.
Mais si on parle de Macron comme d'un intellectuel, qu'a-t-il écrit ? Que laisse-t-il comme réflexion, participation à l'évolution de notre société ? Rien, pas de thèse, pas d'essai, un seul livre falot publié pour les nécessités de sa campagne électorale. Un grand creux, de la poudre aux yeux, de la culture esbroufe.
C'est fou comme les possédants sont cohérents et organisés, comme ils ne laissent rien au hasard et planifient, entretiennent, gèrent leur pouvoir collectivement.
Et face à eux, une gauche toujours divisée, toujours fragile depuis tant d'années et partout dans le monde ...
Alors quand d'un coup les gilets jaunes montent au créneau, applaudissons ! Allez voir le film de F. Ruffin et G. Perret "J'veux du soleil" ... La première des violences, c'est les conditions de vie faites aux pauvres gens.
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