Georges, metteur en scène de théâtre français, part à Beyrouth pour monter Antigone d'Anouilh. Il exauce ainsi le vœu de son ami Samuel, entrain de mourir. Les acteurs viennent de tous les bords, toutes les religions sont représentées et la pièce devient symbole vivant de la résistance à la violence, à l'injustice. Cette "trève poétique" est l'expression du désir de paix et de tolérance des hommes.
Mais c'est justement le moment de l'offensive israélienne de 1982. Georges est rapidement confronté à l'horreur de la guerre à travers la mort de certains des acteurs lors des massacres de Sabra et Chatila. Il y est aussi confronté personnellement. Ses amis libanais le forcent à partir ...
A son retour en France, il ne supporte pas la vie douillette qui l'attend à Paris. Tout s’emmêle dans son esprit et des traumatismes liés à la violence naissent culpabilité et dépression.
Un roman très lourd, oppressant, comme la violence elle même que l'auteur sait nous faire vivre à travers les mots.
Attention, une belle lecture ... mais très dure !
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