trad. Marie de Prémonville, livre de
poche, 2010, 6€10, 185 p.
Livre sélectionné pour le prix des
lecteurs du livre de poche 2013.
Les parents de Sabina ont émigré de
Colombie et sont venus s'installer en Floride.
A l'école, les enfants appelaient Sabina "l'indienne" ou "chocolat". Période révolue, elle se sent américaine à tel point que, quand la famille retourne en Colombie, elle n'a qu'une hâte c'est d'en repartir.
A l'école, les enfants appelaient Sabina "l'indienne" ou "chocolat". Période révolue, elle se sent américaine à tel point que, quand la famille retourne en Colombie, elle n'a qu'une hâte c'est d'en repartir.
Sa jeunesse ressemble à la jeunesse
d'une américaine type, sorties, petits copains puis petits boulots.
Elle croise Vida, une colombienne
arrivée aux USA par le biais de la prostitution et qui s'en est
sortie comme elle a pu. Vida a déjà vécu cent vies et rêve de
retourner chez ses parents en Colombie, pour échapper à ce passé
qui la dévaste. Ce rêve, rentrer en Colombie, la maintient en vie comme son prénom "Vida" le suggère !
Sabina, elle, parait déjà fatiguée
de vivre, revenue de tout et sans attente particulière vis à vis
des autres. Les petits copains se succèdent ainsi que désillusions et échecs.
Ce manque d'enthousiasme, cet abandon
au sort du personnage principal m'ont pesé mais ils sont le reflet d'une jeunesse désemparée.
Une lecture néanmoins intéressante.
Une lecture néanmoins intéressante.
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