Un bon crû !
Dans le chaudron de Marine Carteron et des Éditions du Rouergue, mijotent des personnages aux petits oignons, des gentils et des méchants bien identifiés, une intrigue prenante, quelques pincées de fantaisie et d'originalité ... Tous ces ingrédients font que j'ai dévoré les "autodafeurs" et que j'attends avec impatience les 2 tomes à paraitre.
La vie d'Auguste Mars, 15 ans, bascule le jour où son père meurt dans un accident de voiture. Sa mère, sa sœur Césarine et lui, dévastés par le chagrin, vont emménager chez ses grands-parents à la campagne. Auguste regrette Paris et ses copains mais les évènements s'enchaînent bientôt à toute vitesse et il n'a bientôt plus le temps d'y penser. En effet, les autodafeurs s'attaquent aux archives et aux livres car ils savent que la connaissance, c'est le pouvoir et le pouvoir doit rester aux mains des nantis ! Auguste a du boulot ...
Mon personnage préféré, c'est Césarine.
Elle souffre du syndrome d'Asperger (dans la famille, on dit avec tendresse qu'elle est "artiste") et fait preuve d'un bel esprit concret et logique qui pousse le raisonnement aux frontières de l'absurde. Elle nous fait souvent sourire en prenant au pied de la lettre les expressions imagées de la langue française et les habitudes pas toujours rationnelles des adultes. Dans un monde angoissant, ses crises de panique nous deviennent souvent très compréhensibles. Un joli personnage, attachant.
Le copain "Néné", balourd au début du roman, révèle des ressources inattendues. Et la famille du héros ne ressemble à aucune autre.
Joli rythme, humour et action, un style bien adapté aux ados de 11 à ... bof, y a pas d'âge limite !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire