Ed. Michel Lafon, 2001, 18€
Le héros du roman est un poirier, vieux de 300 ans et surnommé Tristan (il a son Ysolde, version poirier aussi, non loin de lui). Le récit commence alors que Tristan a été abattu pour un problème de sécurité avec le voisinage, au grand dam de son propriétaire ...
J'aurais bien vu quelque chose d'assez classique, avec des retours sur l'histoire de France et ses grands moments, quand les destins individuels rejoignent le destin collectif ... mais l'auteur a choisi un point de vue écologique et biologique : les arbres s'adaptent aux modifications néfastes de l'environnement, tentent de les neutraliser et se défendent contre les attaques humaines par des moyens bio-chimiques.
Pourquoi pas ?
Dans ce cas, on choisit la science-fiction mais alors, faut y aller vraiment et là, D.V.C tergiverse voulant rester quand même dans le domaine du plausible, compte-tenu des connaissances actuelles sur les arbres ...
Au milieu de ça, les personnages principaux manquent de profondeur, ils ne font pas naître l'empathie et, pour finir, l'histoire d'amour est bien torturée.
Pour moi, "journal intime d'un arbre" restera un roman que j'ai lu agréablement, sans plus.
Petite déception !
Merci à Jacqueline, de mon cours d'espagnol, qui me l'a prêté et qui, elle, l'a aimé.
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